«Haïti survivra à travers le travail des journalistes»

 

Marie Raphaelle PierreEn Haïti, dénoncer est une vocation périlleuse. Sous les gouvernements précédents, des journalistes ont été tués, d’autres ont dû quitter le pays. Aujourd’hui, ceux qui restent doivent redéfinir quotidiennement leur rôle dans un métier parasité par la corruption et l’hyper communication.

La grande majorité des Haïtiens aime néanmoins s’informer et sait à quelle voix prêter une oreille attentive au milieu du torrent de palabres qui se déverse sur le pays à travers la bande FM.

Marie Raphaëlle Pierre, la rédactrice en chef de la Salle des Nouvelles de Radio Ibo fait partie de ceux que l’on écoute. Sa réputation n’est plus à faire ; elle est connue et respectée de tous dans le milieu et aussi très appréciée par les auditeurs.

«Haïti survivra à travers le travail des journalistes», estime celle qui a débuté sa carrière aux côtés de Jean Dominique sur les ondes de Radio Haïti Inter ; un charismatique et influent journaliste assassiné en 2000 (à ce sujet visionner l’Agronome, le magnifique documentaire de Jonathan Demme).

Que signifie être femme et journaliste en Haïti ? Comment voit-elle l’avenir de son pays et de son métier ? Pour clore mon passage à Radio Ibo, j’ai réalisé l’interview de ma cheffe, le 19 novembre 2014.

Partie 1: enfance et vocation

De l’Enfance

Partie 2: début à Radio Haïti Inter et assassinat de Jean Dominique
Début à Radio Haïti Inter avec Jean Dominique

Partie 3: décision de rester travailler en Haïti et début à Radio Ibo

Décider de rester en Haïti

Partie 4: le rôle et le travail des journalistes aujourd’hui

Être journaliste en Haïti en 2014

Partie 5: conflits politiques et avenir du métier en Haïti

L’avenir du journalisme en Haïti

Partie 6: manifestations et avenir politique du pays

De l’avenir du pays

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